lundi 10 septembre 2007

C'était écrit

Les sceptiques seront confondus : les Chefs de division – Ressources humaines des arrondissements appliquent systématiquement leur plan de match. Et cela leur réussit… puisque le match semble se dérouler à sens unique!

Revenons un peu en arrière. Le 29 avril 2004, une note, signée par Madame Diane Rochefort, résumant les discussions des Chefs de division – Ressources humaines établissait «les principes de base qui (…) devraient faire partie intégrante de la prochaine lettre d’entente qui sera négociée en arrondissement.»

L’une des volontés exprimées était l’abolition de la banque réseau au profit d’une gestion par arrondissement. Ainsi, disaient-ils, «on s’assurerait que l’employé demeure dans notre arrondissement.» Mission patronale réussi!

Nos dirigeants syndicaux ont signé, en juillet 2007, une «lettre d’entente intérimaire» donnant à l’arrondissement Mercier / Hochelaga / Maisonneuve la gestion par arrondissement de la distribution des postes, blocs et remplacements.

Que cela aille à l’encontre de la volonté unanime des membres concernés exprimée lors de l’Assemblée sectorielle des 20 et 21 juin 2005 ne semble pas affecter nos dirigeants syndicaux puisqu’ils n’ont ni consulté les membres, ni ne les ont avisés de la signature de cette «lettre d’entente intérimaire».

Que cela aille à l’encontre de la première priorité au cœur des demandes syndicales pour la présente négociation de la convention collective, tel que décrit dans le Fonctionnaire Express de août 2007, soit «la mobilité de la main d’œuvre dans l’ensemble de la Ville et non pas seulement dans les arrondissements ou Services», ne semble pas affecter nos dirigeants syndicaux non plus. Ce n’est pas un bon présage en ce qui concerne la négociation de notre convention collective…

Le plan de match des Chefs de division – Ressources humaines, tel que décrit dans la note du 20 avril 2004, comprend d’autres éléments tels :
• une ancienneté par arrondissement (c’en serait fini de l’ancienneté – Ville);
• l’éclatement des postes corporatifs (autrement dit, divisé un 35 heures en plusieurs petits 7 heures…).

Et nous, les membres qui vivrons au quotidien ce casernement en arrondissement, ne sommes-nous que des spectateurs ou, au mieux, des rôles muets face à cette dégradation de nos conditions de travail? Avons-nous un plan de match pour contrecarrer les visées patronales : faire de nous des serfs malléables et corvéables à merci?

Car ne rien dire et ne rien faire, c’est accepter!