Depuis quelques mois, la bibliothèque St-Michel «profite» de stages offerts dans le cadre d'un programme d'insertion en milieu de travail. Ce genre de stage est permis par notre Convention collective. Cependant, les stagiaires devraient être encadrés et ne devraient pas prendre la place ou faire seuls le travail des aides-bibliothécaires.
Toutefois, à cause principalement de l'incapacité (voulue?) de la Banque réseau à répondre aux demandes de personnels, ces stagiaires sont, plus souvent qu'autrement, laissés à eux-mêmes et opèrent sans supervision à l'intérieur de la bibliothèque. Tout cela se fait au grand dam des aides-bibliothécaires qui vivent déjà une surcharge de travail et ne sont pas en mesure de vérifier la qualité des services rendus, mais doivent réparer les pots cassés.
Il va sans dire que ces stagiaires qui ne sont pas couverts par la Convention collective et qui ne reçoivent que 10$ l'heure constituent une véritable aubaine pour l'arrondissement.
Les délégués et la directrice syndicale de l'arrondissement ont été mis au fait de la situation lors de leur visite dans le cadre de la tournée «rumeur» à laquelle ils participaient. Ils devaient s'en occuper. Résultat jusqu'à présent:«NADA».