mardi 20 avril 2010

Bibliothèque Ahuntsic: la première ligne a craqué

Soyons franc. Lorsqu'une bibliothèque reçoit l'ordre de ne plus faire la vérification des volumes lors des retours, il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark comme disait l'autre.

Si on ajoute à cela que la lecture de rayons est plus ou moins à la va comme je te pousse, que les transferts se font quand on peut, alors là, on peut dire que la première ligne n'existe plus.

A preuve: un usager rapporte un document fort endommagé. L'aide-bibliothécaire se rappelant que, dans un cas pareil, il faudrait imposer un frais, s'adresse au bibliothécaire. Bien sûr, on discute du cas. Mais quelqu'un rappelle, au cours du palpitant débat, qu'il n'y a plus de vérification et que, par conséquent, on ne peut affirmer que c'est ce client qui est responsable du bris.

Comment en arriver là. Simple. Couper le personnel, ajouter un tas d'activités dont il doit s'occuper, créer des services que vous ne serez pas en mesure de vraiment gérer... et vous avez le résultat de ce que certains considèrent comme une saine gestion. Faudrait peut-être en parler aux HEC.