vendredi 1 février 2008

Le sort des pétitions

La pétition demandant la tenue d'une Assemblée sectorielle des aides-bibliothécaires et des techniciens-nes qui avait récolté plus de 240 signatures a été remise à Madame Monique Côté, présidente de notre syndicat, à la fin du Conseil général du 28 janvier.

Au moment de cette remise, le Secrétaire général et responsable de la renégociation de notre Lettre d'entente, M. André Dollo, s'est interposé pour faire savoir avec toute sa verve impétueuse qu'il n'y aurait pas, malgré sa promesse, d'Assemblée sectorielle, que nous ne constituons pas un secteur, et qu'il déciderait quand, où et comment il nous aviserait de ce qu'il nous concocte.

Pour résumer l'accueil cordial qu'il a reçu, le délégué n'a pu que dire : malheureusement, la pétition il s'en torc...

Il y avait aussi la pétition demandant de recevoir et de pouvoir lire l'Entente de principe avant l'Assemblée générale. Au cours de ce même Conseil général, on a pu apprendre qu'une Entente de principe étant un document d'une telle complexité, qu'on ne peut que la lire, pendant l'Assemblée générale, et expliquer aux membres les gains réalisés. Ils auront l'occasion, à ce moment-là, de poser toutes les questions qu'ils veulent et, ensuite, de la voter. De plus, comme cela ne s'est " jamais fait, on ne peut pas le faire ". Évidemment, c'est logique.

Réfléchissons un peu. Peut-être qu'une campagne d'alphabétisation des membres pourrait être entreprise, ce qui nous serait aussi utile pour faire correctement notre travail. En effet, dans beaucoup de cas, des membres ont à appliquer une réglementation qui n'est pas loin d'avoir la complexité d'une Convention collective.

En ce qui concerne le " ça ne s'est jamais fait ", regardons le nombre effarent de choses qui ne se sont jamais faites au siècle dernier et qu'aujourd'hui nous faisons comme si ça s'était toujours fait. Pas de fausse modestie, on est quand même capable...